Vendredi 24 : Ce matin, heureusement que nous avions mis un réveil à midi, juste "au cas où". Après une bonne nuit donc, nous nous sommes préparées tranquillement, comme nous n'avions prévu de sortir qu'en fin d'après-midi pour aller sur l'île artificielle de Odaiba.
Au moment où nous nous demandions quand est-ce que nous allions partir faire les courses, nous avons entendu des grondements qui s'apparentaient à du tonnerre. En réalité, nous avons vécu l'orage le plus bruyant de notre vie, qui a été inévitablement suivi d'une pluie, ou plutôt d'un déluge...
Les courses n'étant plus trop d'actualité, ni la sortie le soir, nous sommes restées à l'appartement un moment. Puis finalement, la pluie s'est calmée et nous sommes sorties rejoindre Pierre à une heure de chez nous, sur la belle île de Odaiba. Le train sans conducteur que nous avons pris a traversé la mer, en passant par le fameux Rainbow Bridge (pont arc-en-ciel, pour ses illuminations colorées), nous offrant une vue magnifique sur l'île et ses alentours.
Arrivées à destination, nous sommes allés vers la grande roue, où nous avons fait un tour, même si c'était assez cher, en passant devant l'immense Gundam (héro d'un dessin animé) Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Venus Fort, un très gros bâtiment plein de magasins (fermés à l'heure qu'il était), d'arcades et surtout : d'un karaoké !
Nous avons payé pour un free time (jusqu'à 6h du matin) mais comme il n'était pas extraordinaire, nous avons décidé de rentrer avant le dernier train. C'est là que l'on s'est promis de ne plus jamais prendre le dernier train. On a pu chanté, avec la plus grande pertinence, "Ah qu'est-ce qu'on est serré, au fond de cette boîte, chantent les sardines", car nous étions littéralement emboîtés les uns dans les autres, plus aucune pudeur, plus d'excuses et plus d'air pour respirer non plus. Mais l'expérience fut assez drôle au final, bien que nous n'étions entourées que d'hommes un peu trop âgés à notre goût pour être aussi proches d'eux. Il y avait aussi pas mal de japonais plus tellement sobres, quelques fous aussi, mais nous sommes rentrées sans problème !
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